C’est de saison…
Oui oui, je sais, c’est peut être le début des vacances pour certain(e)s d’entre vous mais j’aimerai vous partager cette réflexion sur les parallèles qui existent entre le quotidien et les expériences de la marche. Il n’est jamais trop tôt pour faire un point sur ses objectifs (bonnes résolutions) de l’année…
La rentrée est pour certains, comme au premier de l’An, un bon moment pour se fixer ou faire un point sur ses objectifs de l’année. Dans nos quotidiens surbookés, nous avons souvent l’impression de manquer de temps ; d’en manquer ou bien de ne pas s’en accorder ? Certaines expressions démontrent bien ce que le corps et l’esprit réclament : « besoin de faire un break », « besoin de souffler », « de se retrouver » ou « de prendre l’air » etc. Il est peut être temps de s’écouter, couper un temps avec son quotidien, s’accorder le temps de se retrouver. Marquer une pause est essentiel pour qui se fixe des objectifs. C’est s’offrir une vue d’ensemble de son quotidien et de ses priorités. Faire un point dessus permet de les réorganiser au besoin ou encore se féliciter de ce qui a été accomplit jusqu’ici.
La marche répond à ce besoin depuis longtemps. Des philosophes et érudits grecs jusqu’à Steve Jobs, chacun d’entre eux avaient compris que la marche est un outil formidable pour stimuler la pensée et les réflexions. Elles sont indissociables.
Nous avons tous cette possibilité de pouvoir nous accorder un, deux ou plusieurs jours, c’est une question de volonté et de choix. Il existe des parallèles entre des expériences de marches et le quotidien. J’ai plaisir à prendre comme exemple, les longs lacets de montagne zigzaguant, interminablement le long de celle-ci, vous éloignant parfois du sommet pour mieux vous permettre de l’atteindre.
La ligne droite au contraire, est peut être le chemin le plus court, mais pour quel prix à payer ? Certes vous y arriverez, sans le quitter des yeux, avec hargne, force et courage. Une fois au sommet, vous connaîtrez la victoire du conquérant qui, ne contant que sur son courage et sa détermination pourra admirer, d’un repos certain, le chemin parcouru.
Qu’a-t-il vu dans son ascension des paysages environnants, quelles rencontres aura-t-il manqué (et auraient pu lui apporter pour la suite de son périple et peut être bien après celui-ci !).
Cette métaphore entre la marche et le quotidien révèle deux types de personnalités : ceux qui décident de ne pas foncer tête baisser au risque de ne pas arriver le premier (et peut être, de manquer ses objectifs) mais dont la démarche, toute mathématique qu’elle soit, l’aura entraîné sur le chemin des rencontres et des expériences multiples.
Et le second, pour qui la vitesse lui aura permis d’atteindre ses objectifs, d’arriver le premier et certainement recevoir à l’arrivée la récompense de ses peines, qui ou quoi aura-t-il laissé sur le bord du sentier ? Quels éléments négligés auraient pu l’emmener bien plus loin ?
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